Wicked : partie II

Wicked : partie II

Réalisé par : Jon M. Chu
Date de sortie : 19 novembre 2025

Synopsis : La suite des aventures d’Elphaba et Glinda, deux sorcières légendaires du pays d’Oz, liées puis déchirées par le destin, poursuivant chacune sa propre quête de vérité et de justice. Etiquetée comme la Méchante Sorcière de l’Ouest, Elphaba vit désormais en exil, cachée dans la forêt. Elle poursuit sa lutte pour la liberté des animaux muselés, tout en cherchant à révéler la véritable nature du Magicien d’Oz. Glinda, en revanche, est devenue l’incarnation même du glamour et de la vertu. Installée dans le palais d’Emeraude, elle jouit des privilèges de sa célébrité et œuvre, sous l’influence de Madame Morrible, à renforcer l’image du règne du Magicien auprès du peuple. Alors qu’elle s’apprête à épouser le prince Fiyero lors d’un somptueux mariage « grandiOz », Glinda ne peut oublier Elphaba. Rongée par le remords, elle tente une réconciliation qui échoue et aggrave encore la situation de son ancienne amie. Les conséquences seront lourdes pour Fiyero, Boq et Nessarose, la sœur d’Elphaba, surtout lorsqu’une mystérieuse jeune fille venue du Kansas entre en scène. Face à une révolte populaire dirigée contre Elphaba, les deux sorcières doivent mettre de côté leurs différends. Leur amitié, complexe mais sincère, devient la clé de leur avenir commun. Pour espérer réécrire leur histoire – et celle d’Oz – elles devront apprendre à se comprendre avec clarté, respect et bienveillance.

La note Cinéphiles 44 : 7/10
Avec « Wicked : partie II », Jon M. Chu semble avoir tiré les leçons de la première partie. Le récit gagne en fluidité et la durée est mieux calibrée, évitant les longueurs répétitives qui pesaient sur le premier volet. Le scénario continue d’explorer la dualité morale entre Elphaba (Cynthia Erivo) et Glinda (Ariana Grande). Les numéros musicaux demeurent bien entendu le point fort du film, portés par les voix exceptionnelles de ses deux héroïnes, capables de transmettre autant de puissance que de délicatesse. La mise en scène joue toujours sur une esthétique magique et spectaculaire, mais avec un rythme plus dynamique et des transitions plus fluides. Le film rend hommage avec subtilité au « Magicien d’Oz » de 1939. Si certains passages restent un peu convenus, le film offre une conclusion satisfaisante à ce diptyque musical.

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