Et mon cœur transparent
Réalisé par : Raphaël Vital-Durand et David Vital-Durand Date de sortie : 16 mai 2018
La critique Cinéphiles 44 :
Premier long-métrage des frères Vital-Durand, « Et mon cœur transparent » est tiré du roman de Véronique Ovaldé paru en 2008. Le titre, qui fait référence au poème de Paul Verlaine « Mon Rêve Familier » raconte la nouvelle vie de Lancelot Rubinstein après sa rencontre avec sa femme Irina. Débutant sur un accident de voiture avec la mort de la mystérieuse femme, Lancelot se remémore sa relation et découvre un nouveau visage de celle qui l’a aimé. Malgré la très honorable performance de Julien Boisselier dans le rôle principal, le film a du mal à décoller à cause d’un bavardage poétique excessif. La fracture entre le réel et l’imaginaire est volontairement floue mais n’aide pas toujours à la compréhension totale de ce thriller dramatique. Aussi, la relation entre les deux amants aurait gagné à jouer davantage sur l’érotisme pour mieux comprendre comment le mari était aveuglé par sa femme. « Et mon cœur transparent » reste appréciable mais semble être un coup d’essai.
6/10
